Odeyalo est un mot russe qui signifie “couverture” et traduit parfaitement la douceur, le confort ainsi que le côté enveloppant et réconfortant de nos vêtements. Les vêtements sont assez chics pour vous donner l’impression d’avoir fait l’effort de vous être habillés, mais assez relax pour rester à l’intérieur toute la journée. Dans un souci de neutralité et d’intemporalité, la marque offre des pièces non genrées.
La conception et la fabrication sont faites au Québec. Certains tissus sont tissés dans la province, d’autres sont importés faute de diversité dans l’offre. Même si l’origine des fibres est souvent connue, la designer aimerait avoir plus de contrôle sur la transparence de la chaîne d’approvisionnement. Les fibres ayant le moins d’impacts sur l’environnement sont privilégiées comme le coton biologique, le lin et le chanvre même si leur approvisionnement auprès de fournisseurs locaux demeure un défi.
Quel est votre souhait pour votre marque ou pour l’industrie suite à cette pandémie?
« Le défi quotidien est d’éduquer la population au niveau du prix réel de la production locale. La pandémie a créé une vague de consommation locale et nous aimerions qu’elle demeure afin de garder en vie les entreprises d’ici. Pour nous, plusieurs choses sont à l’agenda: ouvrir une boutique pour se rapprocher davantage de nos clientes, offrir plus de tailles, plus de pièces non genrées et possiblement des pièces pour hommes. »
